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cob [ kɔb ] n. m.• 1880; mot angl.♦ Équit. Cheval demi-sang, assez trapu, utilisé comme cheval de selle ou d'attelage.
● cob nom masculin (anglais cob) Race française de cheval lourd, apprécié pour sa viande.cob, cobe ou kobn. m. Antilope de taille moyenne fréquente dans les savanes africaines, dont seul le mâle porte des cornes. (Principales espèces: le cob de Buffon ou, Afr. subsah., antilope-son, le cob onctueux ou waterbuck, et le cob des roseaux.)⇒COB, subst. masc.A.— Cheval trapu de taille peu élevée. Cob anglais, cob bai, cob puissant :• La jeune femme filait à fond de train. Un groom en livrée bleue et en bottes suivait sur un très beau cob gris.GYP, Le Cœur de Pierrette, 1905, p. 241.B.— P. anal. Chien de chasse à courre aux formes ramassées (cf. DUCHARTRE 1973).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1880 « cheval robuste et court de jambes » (Milton ds Figaro, 2 avr., p. 3, col. 5 ds BONN., p. 31). Empr. à l'angl. cob attesté dep. le XIXe s. au même sens, notamment pour désigner un poney robuste. Le premier auteur qui atteste ce sens (1818, Todd ds NED) affirme qu'il est d'abord employé pour désigner un cheval non castré et qu'il se rattache à un emploi dialectal de cob au sens de « testicule » (hyp. retenue par BONN., loc. cit.). L'angl. cob est d'orig. obscure. Fréq. abs. littér. :6. Bbg. BONN. 1920, p. 31.1. cob [kɔb] n. m. et adj.ÉTYM. 1880; mot anglais.❖♦ Techn. (Élevage, équitation, etc.). Cheval demi-sang, à l'encolure épaisse et courte, dont la queue est coupée. — Adj. (→ aussi Ponette, cit. Colette).0 Le brave Gilou, ses fesses larges posées sur une jument cob, avait pris l'air maussade et irritable du vieux veneur dès que le cerf est attaqué.M. Druon, la Chute des corps, II, X, p. 178.
Encyclopédie Universelle. 2012.
